« L’œil n’est jamais rassasié de voir, ni l’oreille d’entendre ( Eccl.1, 8). »
Méditation
S’engager dans la méditation est un des plus beau cadeau que vous puissiez vous faire à vous-même.
Après plus de 25 ans de pratique et en expérimentant toutes sortes de méthodes, je ne crains pas d’affirmer que 90% de ce qui se publie sur le sujet ne sert à rien. Les méthodes proposées sont très limitées. Elles vous permettent de produire une bulle de bien-être temporaire, sans plus. Aussi, plus vous vous engagez dans une pratique biaisée, plus vous vous coupez d’une réelle présence à vous-même qui, seule, vous donne cette liberté intérieure.
Il n’y a pas de « méthode » de méditation. D’ailleurs, on ne « fait » pas de la méditation. Elle est un état qui survient dans la mesure où on se met dans les dispositions favorable pour qu’il arrive. Il s’agit de mettre en place une routine quotidienne constituée d’abord de quelques éléments très simples.
Pour débuter efficacement :
Décider de prendre 15 minutes chaque jours pour pratiquer. Tant que l’habitude n’est pas prise, prendre seulement 5 minutes. Plus tard, 6, puis 7, ainsi jusqu’à 15. Des séances plus longues ne sont utiles que par la suite. Elles sont même nuisibles au débutant.
Le faire dès le réveil, et s’il y a eu exceptionnellement un empêchement, s’y mettre dès que possible.
Utiliser un minuteur que vous laissez hors de votre vue. Il sonnera la fin de l’exercice sans avoir à se préoccuper de regarder l’heure en cours de route.
S’asseoir sur une chaise, un fauteuil, au sol, n’importe où l’on est à l’aise avec le dos droit sans forcer la posture.
Les yeux sont ouvert mais on ne regarde rien, les sons ambiants sont perceptibles mais on ne s’y arrête pas.
Inspirer tranquillement, prendre promptement conscience des sensations corporelles globales, expirer et se détendre.
Rester attentif à son souffle sans vouloir le modifier. Il ne faut ni l’amplifier, ni le ralentir ou l’accélérer. Il faut le laisser être ce qu’il est. S’il change spontanément, le laisser changer. Il reste libre. Votre seul rôle est d’y être attentif.
Ne pas chercher à lutter avec le flot des pensées. On ne gagne jamais cette bataille. Ce flot cessera de lui-même. Ce n’est pas important pour le moment. Porter la conscience sur le va-et-vient de la respiration.
En cas de distraction, d’évasion dans l’imagination, se recentrer tout simplement.
Ne pas chercher un état de conscience particulier, ne s’attendre à rien de spécial. L’esprit est très fort pour provoquer les effets auxquels il s’attend. Ce ne serait alors que des falsifications mentales. Il faut patiemment cultiver son calme en se reposant sur ce petit exercice.
Lorsque le temps est écoulé, prendre son temps pour se relever et reprendre ses activités quotidiennes. Garder en soi le bénéfice de la séance durant le reste de la journée.
Si vous vous tenez strictement à cette routine basique, vous évoluerez beaucoup. Ce ne sera jamais le cas si vous bifurquez vers des méthodes alternatives qui impliquent une musique, un guide audio, une application, etc…
Faites-vous confiance !
Si vous n’arrivez pas à vous lancer, que vous stagnez malgré votre implication ou pour toutes questions sur le sujet : contact@david-brossard.com.
Le développement de cette liberté intérieure est une porte d’entrée dans le grand programme du San Jiao Nei Gong 三焦内功. Je peux vous proposer un accompagnement personnel sur ce terrain-là ( 06 48 34 45 12 ), au cabinet ou à distance.